Rando à l'île d'Yeu
Invitée par des connaissances à venir au festival Hellfest pour la fête de la musique, je fus immédiatement tentée de me rajouter un peu de temps en Vendée pour randonner. Le choix était si vaste que j'ai choisi l'¨île d'yeu me disant qu'ainsi cantonnée à une île j'aurais des limites et un itinéraire tout tracé. Sans vraiment me renseigner d'avantage je louais ainsi une chambre d'hotel pour la nuit et un aller retour en bateau pour environ 32 heures sur place. Au bout de deux heures je savais déjà que je regretterai de ne pas y être resté plus longtemps !
Randonner le long de côtes sauvages apportent sans contexte deux plaisirs : le premier celui d'alterner les marches tranquilles et les "crapahutages" dans les rochers qui permettent ainsi de diversifier l'effort physique et de ne pas ressentir la moindre monotonie. Il n'était nullement une obligation de le faire -l'île comporte beaucoup de vrais chemins de rando- mais je n'ai pas résisté à emprunter quelques sentes de lapin (même s'il y avait plus de marques de vtt que de lapin) et de descendre au bord de l'eau, au fil de mon propre chemin chaque fois qu'il était possible de le faire.
Le second est le plaisir de la vue ! Certains aiment voir s'étaler le sable à l'infini en plat ou en dunes ; pour moi, rien ne vaut des bons gros rochers ! Vous êtes là sous le soleil à regarder un panorama magnifique, vous sentant à la fois humble et en harmonie avec tout cela. Vous faites des photos et écarquillez les yeux pour imprégner votre esprit et votre mémoire de cette vue. Et puis vous avancez de 10 mètres et vous ne pouvez vous empêcher de retenir un petit cri de joie : ce que vous venez de voir n'est rien comparé à ce que vous voyez maintenant ! Car les côtes sauvages se renouvellent sans cesse. Le rocher à votre gauche cache sans aucun doute un autre point de vue encore plus harmonieux, des effets d'écumes imcomparables, une ruine charmante ou majestueuse, des mouettes par dizaines, ou encore une plage de sable fin où il fera si bon de se reposer quelques instants...
J'avais un peu peur de m'ennuyer à randonner ainsi sans personne ni chien pour m'accompagner.. mais au final, seule , vraiment seule avec la nature ( parce que bon j'ai du croiser en gros 2 randonneurs, 3-4 vélos et une voiture par heure) , avec pour compagnie mon appareil photo et mon carnet de croquis et bien je me suis sentie comme entourée, faisant partie d'un grand tout.
Randonner le long de côtes sauvages apportent sans contexte deux plaisirs : le premier celui d'alterner les marches tranquilles et les "crapahutages" dans les rochers qui permettent ainsi de diversifier l'effort physique et de ne pas ressentir la moindre monotonie. Il n'était nullement une obligation de le faire -l'île comporte beaucoup de vrais chemins de rando- mais je n'ai pas résisté à emprunter quelques sentes de lapin (même s'il y avait plus de marques de vtt que de lapin) et de descendre au bord de l'eau, au fil de mon propre chemin chaque fois qu'il était possible de le faire.
Le second est le plaisir de la vue ! Certains aiment voir s'étaler le sable à l'infini en plat ou en dunes ; pour moi, rien ne vaut des bons gros rochers ! Vous êtes là sous le soleil à regarder un panorama magnifique, vous sentant à la fois humble et en harmonie avec tout cela. Vous faites des photos et écarquillez les yeux pour imprégner votre esprit et votre mémoire de cette vue. Et puis vous avancez de 10 mètres et vous ne pouvez vous empêcher de retenir un petit cri de joie : ce que vous venez de voir n'est rien comparé à ce que vous voyez maintenant ! Car les côtes sauvages se renouvellent sans cesse. Le rocher à votre gauche cache sans aucun doute un autre point de vue encore plus harmonieux, des effets d'écumes imcomparables, une ruine charmante ou majestueuse, des mouettes par dizaines, ou encore une plage de sable fin où il fera si bon de se reposer quelques instants...
J'avais un peu peur de m'ennuyer à randonner ainsi sans personne ni chien pour m'accompagner.. mais au final, seule , vraiment seule avec la nature ( parce que bon j'ai du croiser en gros 2 randonneurs, 3-4 vélos et une voiture par heure) , avec pour compagnie mon appareil photo et mon carnet de croquis et bien je me suis sentie comme entourée, faisant partie d'un grand tout.
Oui je ne suis resté que 32 heures, je suis loin d'avoir tout vu.. mais je le sais :
Yeu : je reviendrai !
Yeu : je reviendrai !